LETTRE OUVERTE À LOUIS XX

À S.A.R. Monseigneur le duc d'Anjou et de Bourbon

+ 15 décembre 2009.

Monseigneur,

c'est avec le plus vif plaisir, après avoir connu l'état de grossesse de Madame la duchesse d'Anjou, que nous soussignés avons l'honneur de nous adresser a V.A.R. pour Lui faire parvenir nos congratulations les plus sincères. Cette heureuse nouvelle réprésente un motif de joie pour la Maison Royale de Bourbon et pour tous ceux qui adhérons à la cause de la Légitimité.

La Providence a voulu que la naissance prochaine de Ses rejetons aie lieu dans l'année où on commémorera le quatrième centenaire de Son auguste aieul le roi Henri IV le Grand, le premier Bourbon à monter sur le trône de Saint Louis. Mais en 2010 on rappelera aussi le 350e anniversaire des noces du roi Louis XIV le Grand avec l'Infante Marie-Thérèse d'Espagne, d'où provient la branche ainée des Bourbons, que V.A.R. préside si dignement. Cette double circonstance ne peut pas manquer de souligner la possible transcendance dynastique des naissances prochaines dans celle qui est la première famille de la France, car, Dieu aidant, un Dauphin sera enfanté, qui affermira la continuité de l'auguste lignée de V.A.R.

La naissance d'un nouveau prince salique qui incarnera un jour les principes de la tradition monarchique française, initiée et developpée avec les Capets, sera sans doute un événement de premier ordre. Il serait donc convenable et désirable qu'elle eût lieu au pays dont la grandeur fut forgée par les aieux de V.A.R., spécialement les Rois qu'on s'apprête à commémorer l'année prochaine. Voilà ce qui est le désir intime et le voeu fervent que nous élevons à V.A.R., a qui nous renouvelons notre profonde loyauté monarchique et légitimiste.

Avec toute la ferveur de notre attachement sincère, nous sommes, Monseigneur, de V.A.R. les très devoués serviteurs.

(signatures)

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Merci Comte, je n'en attendais pas moins de vous, et savais votre français admirable!
Me permettez-vous de me joindre à vous?